Je m’appelle Anne.
À 41 ans, j’ai déjà eu 10 vies ! Si mon métier passion était celui de croupier dans les casinos pendant plus de 8 ans, j’ai aussi vécu d’autres belles expériences, notamment en tant qu’esthéticienne, secrétaire médicale puis de direction, pâtissière… Et je suis incollable sur les ampoules puisque c’était la spécialité de mon rayon lorsque j’étais vendeuse.
Certains diront que ce parcours est la preuve d’une forte instabilité. Je leur réponds alors au contraire que c’est le reflet de mon désir incessant de découverte, de besoin d’apprentissage et d’évolution. Je n’échangerais ma vie contre aucune autre, car elle est d’une grande richesse, tissée de nombreuses expériences qui m’ont permis de grandir et de devenir celle que je suis aujourd’hui.
Et aujourd’hui justement, il est temps de prendre un autre chemin, qui s’impose à moi comme une évidence.
Lorsque j’étais enfant, j’étais très bordélique. Mon père appelait ma chambre la « caverne d’Ali Baba ». Il a souvent voulu me mettre au défi de lui rapporter un objet bien précis, en pensant que j’échouerais et qu’il pourrait s’en servir de base comme argument de poids pour me faire ranger ma chambre. Echec systématique. Mon bazar était organisé et je connaissais l’emplacement exact de chaque chose.
Adulte, ce côté désordonné a laissé place à son contraire. J’aime vivre dans une maison ordonnée, où chaque chose a sa place. J’aime ce sentiment de bien-être et de satisfaction quand je regarde autour de moi, mon esprit est apaisé, libre, et je peux le laisser se concentrer sur un sujet sans qu’il soit pollué par une liste de tâches en attente visibles dans tout mon intérieur.
Lorsque mes amis parlent de moi, ils décrivent une personne gaie, souriante, fonceuse, persévérante et empathique. De nature très optimiste, j’aime penser que tout est possible, et que si quelqu’un d’autre que moi peut le faire, alors avec du travail et de la motivation, je suis aussi capable de le faire. On peut dire de moi que je suis une rêveuse, mais jusqu’aujourd’hui j’ai toujours réussi à atteindre mes objectifs. Tout est question de persévérance et des moyens que l’on se donne !
Je suis une passionnée. Je m’ennuie vite. Et l’ennui me fait fuir. Je ne reste pas dans une situation qui ne me rend pas heureuse, d’où la diversité de mon Curriculum Vitae d’ailleurs.
J’ai besoin de vibrer, d’aller travailler le cœur léger, et surtout, de trouver un sens à ce que je fais ou entreprends, au quotidien.
A 36 ans, j’ai tout plaqué. Du jour au lendemain, j’ai démissionné, rendu les clés de mon appartement et j’ai déménagé à l’autre bout de la France pour retourner sur les bancs de l’école. Aucun stress, juste une énorme motivation et une joie profonde de faire au quotidien une activité que j’adore : la pâtisserie. Et j’ai réussi ! Major de promo, j’ai décidé d’aller toquer aux portes des plus grands. C’est vrai, je n’avais plus 20 ans et je devais choisir le moyen le plus efficace de me faire connaître, surtout que le projet était d’aller ouvrir une boutique à… New York !
«Ne laisse personne te convaincre que tes rêves sont trop grands.»
Auteur inconnu
C’est ma sincérité et mon audace qui ont capté l’attention du Chef Benoît Couvrand, Chef pâtissier exécutif et associé de Cyril Lignac, qui a décidé de me donner ma chance, et avec qui j’ai eu le plaisir de travailler pendant presque 2 ans. Seulement voilà, je me lève tous les jours avec ce désir de bien faire, de rendre les gens heureux et satisfaits, et cette fois, je me suis oubliée et je me suis perdue ! Avec le contexte inédit et difficile du Covid, les conditions de travail ont durci. Prise dans le feu de l’action, j’ai enchaîné les journées à rallonge à un rythme effréné, me laissant vide de toute énergie. Quelques mois de cette cadence m’ont menée directement au burn-out. Je suis restée sourde aux signaux d’alerte de mon corps et de mon esprit, car je ne voulais décevoir ni mon Chef ni moi-même. Jusqu’au jour où..
Je ne veux plus faire cette erreur. Elle n’aura de sens que si j’en tire une leçon, de manière à me faire grandir.
Je n’ai aucun regret ! C’était le chemin nécessaire pour me faire comprendre que je dois m’y prendre autrement dorénavant.
Jusqu’à maintenant, j’ai toujours choisi mon métier, et décidé d’adapter tout le reste de ma vie autour.
Cette fois, je choisis de faire l’opposé. Je choisis ma vie, mon travail devra s’y adapter. Les critères clés ?
Vraiment pas évident de trouver le projet qui coche toutes les cases ! De nature optimiste, je crois en ma bonne étoile. Je ne me suis pas acharnée à trouver le prochain métier que j’exercerai. J’ai toujours pensé qu’il s’imposerait à moi le moment venu. Alors en attendant, je me suis concentrée sur le point central : moi. Abîmée par ma dernière expérience, je devais me reconstruire, reprendre des forces. Et j’y ai travaillé pendant plus d’un an. Après tout, quand prenons-nous le temps de nous questionner sur notre identité ? Nous connaissons-nous vraiment ?
Cette dernière année a été pour moi riche en découvertes. Je peux affirmer avec certitude aujourd’hui que je ne suis plus la même personne qu’il y a un an. J’ai appris à me connaître. J’ai compris pourquoi je suis ce que je suis. Mon empathie. Mon hyper-sensibilité. Mon perfectionnisme. Mes qualités et mes défauts. Et je suis en accord avec celle que je suis devenue.
Quelle meilleure base pour entamer un nouveau projet ?
« Un rêve écrit avec une date devient un objectif. Un objectif détaillé en étapes devient un plan. Un plan soutenu par des actions devient une réalité ».
Greg S. Reid
Et c’est là que le Home Organising est entré dans ma vie.
Revenue dans la maison familiale pour me ressourcer, j’ai décidé de désencombrer une partie des pièces pour me détendre. On en accumule des objets en plus de 40 ans ! Trier, ranger, libérer de l’espace, tant d’actions qui ont toujours eu un impact thérapeutique sur moi. L’ancienne chambre de mon frère a retrouvé une seconde jeunesse. Désencombrée, allégée, je l’ai ensuite transformée en chambre d’amis. Ce qui a eu une répercussion sur toute la famille. En premier lieu pour moi évidemment, mais ensuite et surtout pour mes parents, qui ont redécouvert cette partie de la maison, délaissée depuis de longues années, car bien trop encombrée.
Suite à cette expérience, j’ai été félicitée pour ma capacité de rangement. Comment ça ? J’ai juste rangé. Tout le monde est capable de le faire, il faut juste prendre le temps. Affirmation immédiatement contredite par une de mes amies. Non Anne, tout le monde ne sait pas ranger. N’as-tu jamais entendu parler de Marie Kondo et de sa Magie du Rangement ?
En moins de 48 heures, j’ai visionné les deux saisons de la papesse du tri sur Netflix, j’ai commandé ses deux livres et je les ai dévorés dès leur réception.
La révélation pour moi. Vraiment ? Je peux aller aider les gens à se sentir mieux chez eux en faisant quelque chose qui me détend : ranger ? Est-ce réel ? Y a-t-il une véritable clientèle ?
Ce projet m’a emballée dès la première seconde. Il rentre dans mon moule à la perfection. Alors, je me suis renseignée. Les réseaux sociaux sont une vraie pépite quand il s’agit de trouver des informations. Je décide de suivre quelques professionnelles de l’organisation. Et j’ai un gros coup de cœur pour Élodie, la Fée du Tri, avec qui je partage de nombreuses valeurs. Elle est pour moi la preuve que ce nouveau métier est réel.
Après avoir consacré cette dernière année à me reconstruire et à retrouver mon dynamisme, il est temps pour moi d’utiliser cette toute nouvelle énergie dans ce projet qui me tient à cœur. J’ai suivi la formation d’Elodie, et je suis donc devenue une petite fée à mon tour. Je sais que j’ai trouvé mon chemin de vie, je souhaite aller chez les gens, pour les aider à ranger leur foyer, et ainsi réduire leur charge mentale. Grâce à mon accompagnement, ils se sentiront apaisés, ils gagneront de l’espace, l’énergie de leur maison s’en trouvera changée, et ils vont pouvoir s’apercevoir de tout ce temps gagné à ne plus chercher leurs affaires. C’est la plus belle leçon apprise ces derniers mois : le temps est ce que nous avons de plus précieux. 86400 secondes de vie créditées chaque jour. Celles qui ne sont pas utilisées sont définitivement perdues et ce virement quotidien peut s’interrompre à n’importe quel moment. Prenons-en conscience et ne gâchons plus aucun moment ! Faisons en sorte de nous sentir bien chez nous, et d’y partager des moments de qualité.
Il est temps de faire notre part pour changer de vie !
Je m’appelle Anne.
À 41 ans, j’ai déjà eu 10 vies ! Si mon métier passion était celui de croupier dans les casinos pendant plus de 8 ans, j’ai aussi vécu d’autres belles expériences, notamment en tant qu’esthéticienne, secrétaire médicale puis de direction, pâtissière… Et je suis incollable sur les ampoules puisque c’était la spécialité de mon rayon lorsque j’étais vendeuse.
Certains diront que ce parcours est la preuve d’une forte instabilité. Je leur réponds alors au contraire que c’est le reflet de mon désir incessant de découverte, de besoin d’apprentissage et d’évolution. Je n’échangerais ma vie contre aucune autre, car elle est d’une grande richesse, tissée de nombreuses expériences qui m’ont permis de grandir et de devenir celle que je suis aujourd’hui.
Et aujourd’hui justement, il est temps de prendre un autre chemin, qui s’impose à moi comme une évidence.
Lorsque j’étais enfant, j’étais très bordélique. Mon père appelait ma chambre la « caverne d’Ali Baba ». Il a souvent voulu me mettre au défi de lui rapporter un objet bien précis, en pensant que j’échouerais et qu’il pourrait s’en servir de base comme argument de poids pour me faire ranger ma chambre. Echec systématique. Mon bazar était organisé et je connaissais l’emplacement exact de chaque chose.
Adulte, ce côté désordonné a laissé place à son contraire. J’aime vivre dans une maison ordonnée, où chaque chose a sa place. J’aime ce sentiment de bien-être et de satisfaction quand je regarde autour de moi, mon esprit est apaisé, libre, et je peux le laisser se concentrer sur un sujet sans qu’il soit pollué par une liste de tâches en attente visibles dans tout mon intérieur.
Lorsque mes amis parlent de moi, ils décrivent une personne gaie, souriante, fonceuse, persévérante et empathique. De nature très optimiste, j’aime penser que tout est possible, et que si quelqu’un d’autre que moi peut le faire, alors avec du travail et de la motivation, je suis aussi capable de le faire. On peut dire de moi que je suis une rêveuse, mais jusqu’aujourd’hui j’ai toujours réussi à atteindre mes objectifs. Tout est question de persévérance et des moyens que l’on se donne !
Je suis une passionnée. Je m’ennuie vite. Et l’ennui me fait fuir. Je ne reste pas dans une situation qui ne me rend pas heureuse, d’où la diversité de mon Curriculum Vitae d’ailleurs.
J’ai besoin de vibrer, d’aller travailler le cœur léger, et surtout, de trouver un sens à ce que je fais ou entreprends, au quotidien.
A 36 ans, j’ai tout plaqué. Du jour au lendemain, j’ai démissionné, rendu les clés de mon appartement et j’ai déménagé à l’autre bout de la France pour retourner sur les bancs de l’école. Aucun stress, juste une énorme motivation et une joie profonde de faire au quotidien une activité que j’adore : la pâtisserie. Et j’ai réussi ! Major de promo, j’ai décidé d’aller toquer aux portes des plus grands. C’est vrai, je n’avais plus 20 ans et je devais choisir le moyen le plus efficace de me faire connaître, surtout que le projet était d’aller ouvrir une boutique à… New York !
«Ne laisse personne te convaincre que tes rêves sont trop grands.»
Auteur inconnu
C’est ma sincérité et mon audace qui ont capté l’attention du Chef Benoît Couvrand, Chef pâtissier exécutif et associé de Cyril Lignac, qui a décidé de me donner ma chance, et avec qui j’ai eu le plaisir de travailler pendant presque 2 ans. Seulement voilà, je me lève tous les jours avec ce désir de bien faire, de rendre les gens heureux et satisfaits, et cette fois, je me suis oubliée et je me suis perdue ! Avec le contexte inédit et difficile du Covid, les conditions de travail ont durci. Prise dans le feu de l’action, j’ai enchaîné les journées à rallonge à un rythme effréné, me laissant vide de toute énergie. Quelques mois de cette cadence m’ont menée directement au burn-out. Je suis restée sourde aux signaux d’alerte de mon corps et de mon esprit, car je ne voulais décevoir ni mon Chef ni moi-même. Jusqu’au jour où..
Je ne veux plus faire cette erreur. Elle n’aura de sens que si j’en tire une leçon, de manière à me faire grandir.
Je n’ai aucun regret ! C’était le chemin nécessaire pour me faire comprendre que je dois m’y prendre autrement dorénavant.
Jusqu’à maintenant, j’ai toujours choisi mon métier, et décidé d’adapter tout le reste de ma vie autour.
Cette fois, je choisis de faire l’opposé. Je choisis ma vie, mon travail devra s’y adapter. Les critères clés ?
Vraiment pas évident de trouver le projet qui coche toutes les cases ! De nature optimiste, je crois en ma bonne étoile. Je ne me suis pas acharnée à trouver le prochain métier que j’exercerai. J’ai toujours pensé qu’il s’imposerait à moi le moment venu. Alors en attendant, je me suis concentrée sur le point central : moi. Abîmée par ma dernière expérience, je devais me reconstruire, reprendre des forces. Et j’y ai travaillé pendant plus d’un an. Après tout, quand prenons-nous le temps de nous questionner sur notre identité ? Nous connaissons-nous vraiment ?
Cette dernière année a été pour moi riche en découvertes. Je peux affirmer avec certitude aujourd’hui que je ne suis plus la même personne qu’il y a un an. J’ai appris à me connaître. J’ai compris pourquoi je suis ce que je suis. Mon empathie. Mon hyper-sensibilité. Mon perfectionnisme. Mes qualités et mes défauts. Et je suis en accord avec celle que je suis devenue.
Quelle meilleure base pour entamer un nouveau projet ?
« Un rêve écrit avec une date devient un objectif. Un objectif détaillé en étapes devient un plan. Un plan soutenu par des actions devient une réalité ».
Greg S. Reid
Et c’est là que le Home Organising est entré dans ma vie.
Revenue dans la maison familiale pour me ressourcer, j’ai décidé de désencombrer une partie des pièces pour me détendre. On en accumule des objets en plus de 40 ans ! Trier, ranger, libérer de l’espace, tant d’actions qui ont toujours eu un impact thérapeutique sur moi. L’ancienne chambre de mon frère a retrouvé une seconde jeunesse. Désencombrée, allégée, je l’ai ensuite transformée en chambre d’amis. Ce qui a eu une répercussion sur toute la famille. En premier lieu pour moi évidemment, mais ensuite et surtout pour mes parents, qui ont redécouvert cette partie de la maison, délaissée depuis de longues années, car bien trop encombrée.
Suite à cette expérience, j’ai été félicitée pour ma capacité de rangement. Comment ça ? J’ai juste rangé. Tout le monde est capable de le faire, il faut juste prendre le temps. Affirmation immédiatement contredite par une de mes amies. Non Anne, tout le monde ne sait pas ranger. N’as-tu jamais entendu parler de Marie Kondo et de sa Magie du Rangement ?
En moins de 48 heures, j’ai visionné les deux saisons de la papesse du tri sur Netflix, j’ai commandé ses deux livres et je les ai dévorés dès leur réception.
La révélation pour moi. Vraiment ? Je peux aller aider les gens à se sentir mieux chez eux en faisant quelque chose qui me détend : ranger ? Est-ce réel ? Y a-t-il une véritable clientèle ?
Ce projet m’a emballée dès la première seconde. Il rentre dans mon moule à la perfection. Alors, je me suis renseignée. Les réseaux sociaux sont une vraie pépite quand il s’agit de trouver des informations. Je décide de suivre quelques professionnelles de l’organisation. Et j’ai un gros coup de cœur pour Élodie, la Fée du Tri, avec qui je partage de nombreuses valeurs. Elle est pour moi la preuve que ce nouveau métier est réel.
Après avoir consacré cette dernière année à me reconstruire et à retrouver mon dynamisme, il est temps pour moi d’utiliser cette toute nouvelle énergie dans ce projet qui me tient à cœur. J’ai suivi la formation d’Elodie, et je suis donc devenue une petite fée à mon tour. Je sais que j’ai trouvé mon chemin de vie, je souhaite aller chez les gens, pour les aider à ranger leur foyer, et ainsi réduire leur charge mentale. Grâce à mon accompagnement, ils se sentiront apaisés, ils gagneront de l’espace, l’énergie de leur maison s’en trouvera changée, et ils vont pouvoir s’apercevoir de tout ce temps gagné à ne plus chercher leurs affaires. C’est la plus belle leçon apprise ces derniers mois : le temps est ce que nous avons de plus précieux. 86400 secondes de vie créditées chaque jour. Celles qui ne sont pas utilisées sont définitivement perdues et ce virement quotidien peut s’interrompre à n’importe quel moment. Prenons-en conscience et ne gâchons plus aucun moment ! Faisons en sorte de nous sentir bien chez nous, et d’y partager des moments de qualité.
Il est temps de faire notre part pour changer de vie !
